Une tradition venue des pays scandinaves : Comment construire un toit vert ?

Publié le : 09 avril 20215 mins de lecture

Construire un toit vert, une tradition scandinave

Le toit vert sur les bâtiments peut sembler une « mode » répandue ces dernières années en raison d’une plus grande conscience écologique. En réalité, il s’agit d’une tradition de construction qui, dans les pays scandinaves et en particulier en Norvège, est répandue depuis plusieurs siècles et trouve ses racines dans la préhistoire.

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Les avantages de la toiture verte

La construction d’un toit vert présente de nombreux avantages.

En plus de valoriser le bâtiment, la végétation contribue également à l’isoler thermiquement et acoustiquement, en absorbant les radiations et en régulant la température et l’humidité. Elle contribue également à améliorer la qualité de l’air dans le milieu environnant.

Si cela est possible, un toit vert peut également être utilisé comme jardin urbain ou potager.

Réglementation italienne

D’un point de vue réglementaire, les exigences de la norme UNI 11235 doivent être respectées.

Quels sont les éléments constructifs d’un jardin sur le toit ?

La création d’un toit vert au-dessus d’un bâtiment n’est pas particulièrement complexe, mais nécessite une attention particulière aux aspects structurels car le bâtiment situé en dessous doit pouvoir supporter la charge du poids.

Le toit est constitué de plusieurs couches à réaliser sur la dalle porteuse, après avoir apposé une gaine d’étanchéité et une couche de protection :

La stratigraphie prévoit l’application d’une couche drainante qui sert à drainer l’excès d’eau, composée de gravier et de pierre ponce, qui doit être particulièrement précise dans les endroits proches des gouttières et des tuyaux de descente.

Un autre élément important est le tissu filtrant, généralement en polyester ou en polypropylène, qui doit être perméable pour que l’eau puisse s’écouler vers la couche de drainage. Ce tissu est destiné à permettre aux racines de s’attacher plus fermement à la couche supérieure, le milieu de culture. Ce dernier est généralement formé de composés inorganiques, tels que l’argile, le sable et l’humus pour l’enracinement des plantes, et doit avoir une épaisseur minimale de 3 cm.

Les différents types de toits verts 

Il existe différents types de toits verts, parmi lesquels on trouve :

Un toit vert extensif

Le toit vert extensif est celui qui nécessite généralement le moins d’entretien, car il peut supporter même de longues périodes de sécheresse et ne nécessite pas de système d’irrigation. Il est fabriqué à partir de plantes et d’herbes aromatiques, des espèces qui sont capables de survivre sans soins particuliers. Il convient, pour ces raisons, de couvrir des zones très étendues ou difficilement accessibles.

Il s’agit cependant d’un toit vert, où le résultat esthétique passe certainement au second plan. L’apparence est cependant très naturelle et est conçue pour s’harmoniser avec le milieu environnant.

Toit végétal intensif

Le toit vert intensif, en revanche, nécessite des soins et un entretien constants, ainsi qu’une irrigation et une alimentation fréquentes. L’apparence est très similaire à celle d’un jardin traditionnel, c’est pourquoi il est également identifié comme un « jardin sur le toit ».

Le substrat doit donc avoir au moins 24 cm d’épaisseur pour être planté comme une pelouse, et encore plus épais si vous voulez planter des arbustes et des petits arbres. Il en résulte donc un poids plus important, par rapport au toit végétal extensif, pour lequel 5 à 12 cm seulement suffisent.

C’est aussi un type de toit accessible et praticable, comme s’il s’agissait d’un jardin commun, et devient donc un espace extérieur pour la maison.

Toit vert en pente

Outre les toits plats, il existe également des toits verts inclinés qui, s’ils facilitent l’évacuation des eaux, sont un peu plus complexes en termes de construction.

Des aspects tels que la pente de la nappe phréatique, le drainage de l’eau et le type de végétation doivent donc être évalués lors de la phase de conception.

Plus la pente des terrains augmente, plus les difficultés de construction augmentent, c’est pourquoi les toits verts avec une pente de plus de 35° ne sont généralement pas construits.

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